Le latin qui est une langue fixée (et non une langue morte) est comme la langue maternelle de tous les fidèles de l’Eglise d’Occident. Il vaut mieux éviter de dire du latin qu’il est une langue sacrée comme l’entendaient les païens, c’est-à-dire une langue énigmatique, inaccessible par principe au profane. D’ailleurs, l’Eglise encourage les fidèles à connaître le latin liturgique, ne serait-ce que de façon rudimentaire : répondre au Dominus vobiscum ou à per omnia sæcula sæculorum ne demande pas des études très poussées. Le missel permet pour le reste de suivre avec la traduction l’ensemble des prières de la liturgie.