Lettre aux parents par André Charlier

Cette lettre d’André Charlier mérite d’être lue deux fois. Une première fois pour son contenu et son opportunité actuelle. Un fois seconde fois en ayant sa date présente à l’esprit : c’est le 22 octobre 1954 qu ‘il l’écrivit, quand il était directeur du Collège de Normandie à Clères.

 

Chers Amis,

 

J’ai écrit il y a plusieurs années des Lettres aux Parents, et j’ai cessé de le faire, parce qu’en somme je n’y voyais pas d’utilité. Elles ne persuadaient guère que des gens qui étaient déjà persuadés d’avance. Beaucoup m’écrivaient : « Comme vous avez raison ! », sans aller plus loin que cette approbation toute platonique. Alors j’ai trop peu de temps à moi pour écrire des choses inutiles. Si je vous écris encore une fois aujourd’hui, c’est qu’une nécessité impérieuse m’y pousse. Il faut tout de même qu’un homme auquel vous confiez l’éducation de vos fils vous dise ce qu’il pense de la jeunesse de France qui monte. Votre responsabilité morale est engagée comme la mienne et il faut que vous soyez mis en face de la réalité. Le tableau que j’ai à vous faire est une vue générale dont les éléments ne sont pas empruntés seulement à ce que j’ai constaté dans l’École. De ce que j’ai à vous dire, chacun de vous prendra ce qu’il voudra ou ce qu’il pourra.

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Méditation du Père Sertillange

La famille ne se détruit, pas, elle se transforme. Une part d’elle va dans l’invisible.   On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence secrète. […]

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Histoire de la Consécration de la France

LA FRANCE ET LE SACRÉ-CŒUR

À Louis XIV, Poincaré et Consorts…

 

À la suite de la mort survenue à Loublande, le 29 janvier 1972, de Claire FERCHAUD (Sœur Claire de Jésus Crucifié), la presse a reproduit le texte de la lettre qu’elle adressait le 7 mai 1917 à 14 généraux d’armée.

En 1917, la France, trahie de l’intérieur, était au bord de la défaite et de la révolution (Sans l’intervention providentielle, la France aurait connu en 1917 le sort de la Russie livrée à la Révolution). Dans toutes les églises et chapelles, matin et soir, les catholiques priaient, récitaient le rosaire, imploraient le Sacré-Cœur. Par millions, au front comme à l’arrière, civils et militaires, femmes et enfants portaient sur la poitrine la cocarde tricolore avec l’insigne du Sacré-Cœur selon la demande faite par Notre-Seigneur à sainte Marguerite-Marie le 17 juin 1689 et renouvelée en 1917 à sa jeune messagère Claire Ferchaud.

Celle-ci, le 1er janvier 1917 adressait au Président de la République, Raymond Poincaré, une lettre lui faisant part du message qui, sur l’ordre de Dieu, devait lui être transmis. Des détails intimes, connus seulement du Président accréditaient le caractère divin de l’avertissement.

Ce message peut se résumer en une double demande :

1) La conversion du Président de la République.

2) L’apposition du Sacré-Cœur sur le drapeau national.

Cette lettre fut remise au Président le 16 janvier 1917. En voici le texte :

 

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Neuvaine au Coeur Sacré de Jésus

(Padre Pio disait chaque jour cette neuvaine pour tous ceux qui se recommandaient à ses prières)

 

O Jésus, qui avez dit : ” En vérité, je vous le dis, demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira !” voici que je frappe, je cherche et je demande la grâce ……
Pater, Ave, Gloria,
Coeur Sacré de Jésus, j’ai confiance et j’espère en vous.

O Jésus, qui avez dit : ” En vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon Nom, il vous l’accordera ! ” voici qu’en votre Nom je demande la grâce ….
Pater, Ave, Gloria,
Coeur Sacré de Jésus, j’ai confiance et j’espère en vous.

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Le prix d’une conversion

(Le témoignage du calvaire d’un musulman irakien devenu catholique
d’après un article de Raphaëlle Desjoyaux dans Valeurs actuelles, le 13/05/2010)

Dans son livre “Le Prix à payer”, Joseph Fadelle raconte les violences qu’il a subies après sa conversion au christianisme. Il vit aujourd’hui en France.

« Même à cet instant je n’y crois pas. Non ! Je ne veux pas croire que les membres de ma propre famille puissent avoir réellement l’intention de me tuer. »

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La messe est aussi un repas ; pourquoi ne pas utiliser une table ?

La messe est un sacrifice sous la forme d’un repas, sans que l’aspect du repas n’exclue celui du sacrifice. Dans toutes les religions, les sacrifices sont des repas, mais des repas sacrés. De plus, alors qu’à la sainte Cène du Jeudi-Saint le Christ était présent de manière visible, ici, à la messe, sa présence demeure relative à celle du Christ du ciel dont nous attendons la manifestation. Comme les Hébreux avant la sortie d’Egypte mangèrent debout, les reins ceints l’agneau pascal, au cours du saint Sacrifice nous sommes debout, tournés vers le Seigneur qui vient et non plus assis comme les apôtres, autour du Seigneur présent visiblement.

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