La messe est une sorte d’union sacrée entre Jésus et moi. Quoique bien indignement, je souffre tout ce qu’il a souffert, lui qui a daigné m’associer au ministère de sa rédemption.
Lorsque tu participes à la messe, ravive ta foi et médite sur la Victime qui s’immole pour toi… Ne repars jamais de l’autel sans verser des larmes de contrition et d’amour envers Jésus-Christ, car c’est pour ton salut éternel qu’il a été crucifié.
Pourquoi le Mal dans le Monde ?
Ecoute-moi bien : imaginons une mère en train de broder. Son petit enfant assis sur un tabouret bas, la regarde travailler ; mais par dessous, à l’envers. Il voit les nœuds de la broderie, l’enchevêtrement des fils… Et il dit : « Maman, qu’est-ce que tu fais ? Ton travail est tout embrouillé ! » Alors sa mère abaisse le tissus et lui montre le bon côté de la broderie. Chaque couleur est à sa place et la variété des fils se fond dans l’harmonie du dessin. Nous, nous voyons l’envers de la broderie. Nous sommes assis sur le petit tabouret.
Ne vous faites pas de souci pour le temps que vous me prenez ; en effet, la meilleure façon de passer son temps, c’est de le consacrer à la sanctification d’autrui ; et je ne peux que remercier le Père de me faire rencontrer des âmes que je peux aider d’une façon ou d’une autre.
Aimez la simplicité et l’humilité ; pratiquez ces vertus et ne vous préoccupez pas des jugements de ce monde. Car si le monde n’avait rien à redire contre nous, c’est que nous ne serions pas d’authentiques serviteurs de Dieu. Sois toujours fidèle à Dieu et aux promesses que tu lui as faites, sans te soucier des railleries des sots. Sache que les saints se sont toujours moqués du monde et de toute mondanité.