Que diriez-vous d’un homme qui travaillerait le champ du voisin et laisserait le sien sans culture ? Eh bien ! Voilà ce que vous faites. Vous fouillez continuellement dans la conscience des autres, et vous laissez la vôtre en friche.

 

Oh ! Quand la mort arrivera, quel regret nous aurons d’avoir tant songé aux autres et si peu à nous ! Car c’est de nous et non des autres qu’il faudra rendre compte… Pensons à nous, à notre conscience, que nous devrions toujours regarder, comme nous regardons nos mains pour savoir-si elles sont propres.

 

Quand on va se confesser, il faut comprendre ce qu’on va faire. On peut dire qu’on va déclouer notre Seigneur. Quand vous avez fait une bonne confession, vous avez enchaîné le démon. Les péchés que nous cachons, reparaîtront tous. Pour bien cacher ses péchés, il faut bien les confesser.

 

Le Bon Dieu aura plus tôt pardonné à un pécheur repentant qu’une mère n’aura retiré son enfant du feu. « J’ai trop fait de mal, le Bon Dieu ne peut me pardonner ». Parler ainsi, c’est un gros blasphème. C’est mettre une borne à la Miséricorde de Dieu, et elle n’en a point : elle est infinie.

 

 

Celui qui souffre avec impatience perd le Ciel, celui qui souffre avec patience gagne le Ciel, celui qui souffre avec joie est assuré du Ciel.