Ecclesia Dei adflicta sont les premiers mots d’un motu proprio promulgué par le pape Jean-Paul II le 2 juillet 1988 et en vigueur jusqu’au 13 septembre 2007 date à laquelle le Motu proprio Summorum Pontificum l’a remplacé.

 

Selon ce motu proprio :

« À tous les fidèles catholiques qui se sentent attachés à certaines formes liturgiques et disciplinaires antérieures de la tradition latine, je désire aussi manifester ma volonté — à laquelle je demande que s’associent les évêques et tous ceux qui ont un ministère pastoral dans l’Église — de leur faciliter la communion ecclésiale grâce à des mesures nécessaires pour garantir le respect de leurs aspirations. »

La commission Ecclesia Dei

À la suite de ce motu proprio est mise en place la Commission pontificale « Ecclesia Dei » qui veille à l’organisation des communautés catholiques traditionalistes dans le monde, particulièrement en France et en Amérique latine.

C’est ainsi que sont dites « communautés Ecclesia Dei » la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, ou l’Institut du Bon-Pasteur, mais aussi des monastères bénédictins tel l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux ou abbaye Notre-Dame de Fontgombault ou encore des communautés religieuses dominicaines, augustiniennes ou diocésaines. Ces communautés acceptent les conclusions du concile Vatican II, notamment en matière d’ecclésiologie, et reconnaissent l’autorité pontificale, dont elles dépendent parfois directement, mais bénéficient d’une dispense quant à la liturgie employée dans leurs célébrations.

Les dispositions de ce texte concernant l’usage du rite tridentin ont été remplacées par celles du motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, entré en vigueur le 14 septembre 2007.