Ut cognoscant te
Chercheur et enseignant en informatique, depuis le début des années 90, passionné par la recherche, les conférences, les voyages, la rédaction d’articles ou d’ouvrages scientifiques, j’étais un internaute. Et, comme tous les internautes, très difficilement joignable au téléphone. L’Esprit Saint aurait dû, pour me joindre envoyer un e-mail. Il ne l’a pas fait car ce n’est pas le style de la maison (du Père). Pourtant c’est sur le Net que j’ai vécu l’aventure de ma vie. En matière spirituelle, j’étais dans une vraie pauvreté : ma formation chrétienne se limitait à 2 ans de catéchisme de 8 à 9 ans. Si j’avais beaucoup apprécié la première année, la deuxième m’avais peut-être laissé une petite allergie à ceux que ” le monde ” appelle péjorativement ” les cathos “. J’abandonnais par la suite toute pratique religieuse.
Pascal, enfant abandonné, devient un “enfant à problèmes”. Son premier vol : un billet de banque. Puis vient sa première arme à feu, sa première banque, son premier coffre-fort, sa première seringue… Dans cette spirale infernale, de violence et de haine, le Christ est venu à sa rencontre… Aujourd’hui, Pascal a changé de vie et en témoigne.
André Levet a aujourd’hui 73 ans… Cet ancien gangster est né en 1932, dans une famille « athée » et ce n’est pas à la maison qu’il entendit parler de Dieu. La seconde guerre mondiale frappe la France et André a déjà perdu sa mère lorsque son père est déporté à Auschwitz. Il n’a pas dix ans ! Recueilli dans une ferme des Pyrénées, il y a reçu « plus de coups de pieds au cul que de caresses », selon ses propres mots. Son père libéré en 1945 tente un remariage qu’André n’accepte pas. A 13 ans, il fuit… son enfer commence.
Ma vie est aussi cabossée que mon visage. Mon nez, à lui seul, compte vingt-sept fractures. Vingt-trois proviennent de la boxe ; quatre, de mon père. Les coups les plus violents, je les ai reçus de celui qui aurait dû me prendre par la main et me dire ” je t’aime “.